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» contenter le roi des rois, je me
prêtai si juste en étudiant ses mouvemens,
et je poussai si à propos,
(quoiqu’en souffrant) qu’enfin
je le fis entrer, au grand
plaisir du souverain de mon cœur.
Quand il déchargea, je t’avoue
que cette douce rosée du ciel
me ravit, m’enleva à moi-même,
et que je demeurai pamée
sur le sopha : je sortis quelques
momens après de cette
extase enchanteresse, sans m’être
apperçue de la retraite du Sultan.
Je le vis assis devant moi
qui se reposait et me considérait
avec attention. Les plaisirs
que tu me causes, souverain
de mon cœur, me font manquer
à ce que je te dois, lui
dis-je, en me prosternant à ses
pieds ; il eut la bonté de me
rassurer par un sourire. Pour