Page:Maynard - Œuvres poétiques, t. 2, éd. Garrisson, 1887.djvu/15

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Lecteur,


Si tu es sensible au douces poinctes d’amour, et susceptible de pitié, tu donneras des larmes à la mémoire de Philandre, et ton cœur à la beauté et au mérite de Calistée. Les attraits de ses yeux sont si doux qu’ils desrobent l’âme à ceux qui sont allechez, et ce larcin est si glorieux, que quiconque a du sentiment pour l’honneur, le doit souhaitter avec passion : toutes fois ne le fait pas, mais vis sons troubler le repos de celuy qui t’est acquis. Adieu.