Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/122

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attention déférente. Il joua un rôle actif dans le comité qui s’était constitué pour élever un monument à Flaubert. Enfin, en plusieurs articles, il conta simplement cette existence laborieuse, vouée tout entière à l’idéal tyrannique de l’art[1]. La sincérité de son affection se montra publiquement lorsqu’en 1881, dans ses Souvenirs littéraires que publiait la Revue des Deux Mondes, Maxime du Camp révéla prématurément le mal terrible qui avait atteint et emporté Flaubert ; Maupassant fit entendre une protestation indignée qui restera parmi les pages les plus éloquentes qu’il ait signées[2].

  1. Un après-midi chez G. Flaubert (Gaulois, 23 août 1880). — G. Flaubert d’après ses lettres (Gaulois, 6 septembre 1880). — G. Flaubert dans sa vie intime (Nouvelle Revue, janvier 1881). — Enfin Maupassant a raconté lui-même comment il fit chez Flaubert son apprentissage d’écrivain, dans son étude sur le Roman {Pierre et Jean, édit. Ollendorff, non ill. pp. XXIX à XXXII.)
  2. Article intitulé : Camaraderie ? … dans le Gaulois du 25 octobre et du 27 octobre 1881.