Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/139

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C’est à celle date que commencent vraiment pour Maupassant la fortune et la célébrité ; c’est aussi le moment de sa plus grande fécondité : les recueils de nouvelles et de romans vont se suivre sans aucune interruption pendant six ans ; le nom de l’auteur et son œuvre s’imposaient ainsi presque d’un seul coup au public.

II

L’effet produit par Boule de Suif, la Maison Tellier, Mlle Fifi, avait été trop considérable et trop rapide pour que la critique ne crût pas devoir s’en alarmer ou s’en réjouir bruyamment. La nouveauté et la brutalité de ces nouvelles fournirent le texte d’éloges enthousiastes et d’éreintements fougueux[1].

Et pourtant, comme l’observe précisément un critique[2], les récits de Maupassant avec leur simplicité émouvante et franche, qui les rend semblables à des faits divers bien choisis et bien contés, offrait très peu de prise au bavardage de la critique :

    paraît chez Ollendorff en 1893, avec un portrait de Maupassant et un fac-similé d’autographe. Plus récemment, la maison Ollendorff a publié une autre édition, illustrée par A. Leroux ; il est à remarquer que, dans cette dernière édition, la dédicace à Mme Brainne, qui figure dans toutes les autres, a été supprimée.

  1. Cf. J. Lemaître, Contemporains, VI, p. 355.
  2. Id., V, p. 9.