Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/227

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Et il lui conseille plus de modération dans l’usage des plaisirs, plus de confiance dans la saine vertu de son travail d’écrivain[1]. Quelques mois plus tard, comme il n’est pas complètement rassuré sur l’état de santé de Maupassant, il lui recommande d’aller trouver de sa part le docteur Pouchet[2].

II

C’est vers la même époque que Maupassant commença à souffrir des yeux. Flaubert, prévenu, s’alarma :

Il m’est revenu tant de bêtises et d’improbabilités sur le compte de ta maladie que je serais bien aise, pour moi, pour ma seule satisfaction, de te faire examiner par mon médecin Fortin, simple officier de santé que je considère comme très fort[3].

Ce fut une des dernières préoccupations du maître, qui écrivait encore, quelques jours avant sa mort :

Ton œil te fait-il souffrir ? J’aurai dans huit jours la visite de Pouchet, qui me donnera des détails sur ta

  1. Correspondance de Flaubert, IV, pp. 302-303 (lettre du 15 juillet 1878).
  2. Ibid., p. 316 (novembre 1878).
  3. Ibid., p. 379 (mars 1880).