Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/295

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rythmes ingénieux des vers ; une pensée délicate associait dans une même apothéose les deux grands Normands, le disciple et le maître, Flaubert et Maupassant[1].

VIII

À partir du jour où son fils fut interné, Mme  de Maupassant s’occupa de ses intérêts. Quelque temps on avait essayé de lui cacher la vérité, pour ménager sa propre santé, alors très compromise. Mais il fallait bien songer à prendre certaines dispositions qui rendaient nécessaire l’intervention de la mère. Elle avait choisi comme administrateur des biens un avoué, M. Jacob, ami de la famille, à qui Maupassant lui-même avait commis ses dernières volontés. Mais un administrateur, M. Lavareille, fut désigné par le tribunal[2]. Le mobilier et la bibliothèque furent mis en vente[3] la villa de Cannes fut sous-louée, et le Bel-Ami vendu par l’intermédiaire d’une agence[4]. Maupassant laissait en outre une grosse fortune, dont

  1. Voir surtout les discours de J.-M. de Heredia et d’H. Fouquier. (A. Lumbroso, pp. 199-215.)
  2. A. Lumbroso, pp. 470-471.
  3. Ibid., pp. 479-482.
  4. Ibid., p. 471.