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SOUVENIRS D’OUTRE-MER


AMIENS.



Le sept septembre, je partais pour la France, par voie de Douvres et de Calais.

Le pouvoir de la vapeur me transporta rapidement à ce fameux bras de mer qu’on appelle la Manche ; on m’en avait dit tant de mal que je la redoutais un peu ; mais, à mon agréable surprise, je la traversai sans encombre et comme par enchantement ; sans fatigue et sans trop de secousse nous arrivons en vue des falaises de Calais.

Avec empressement, avec une émotion bien vive et bien naturelle, nous mettons le pied sur le sol de la vieille France, le beau pays de nos illustres aïeux.