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Page:Mayrand - Souvenirs d'outre-mer, 1912.djvu/53

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SOUVENIRS D’OUTRE-MER

La France n’est-elle pas encore la première quand il s’agit de contribuer au denier de St-Pierre, ou de donner des fonds et de glorieux martyrs pour la propagation de la foi et les missions étrangères ?

Le Parisien qui cause avec vous, peut vous paraître sceptique et incrédule :

Ne le jugez pas d’après les apparences : il ne vous dit pas toujours ce qu’il pense, et son amour propre le poussera peut-être à paraître penser autrement que le commun des mortels.

Ce qui distingue surtout le caractère français, c’est le courage et la bravoure :

Nous en voyons la preuve à chaque page de l’histoire, sur tous les champs de bataille, et c’est encore la France qui sacrifie le plus grand nombre de victimes pour les progrès de l’aviation, et pour les expériences hardies des savants et des inventeurs.