Page:Mayrand - Souvenirs d'outre-mer, 1912.djvu/62

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
70
SOUVENIRS D’OUTRE-MER

et diaphanes, où se mirent de belles villes et des caps pittoresques ;

Turin avec ses palais royaux, ses édifices antiques, les rives animées du Pô, fréquentées par une armée de lavandières accourant de toutes les parties de la ville, portant leurs paniers sur la tête, et blanchissant l’horizon de leur linge qui flotte au vent, ;

Gênes avec sa belle statue de Christophe Colomb, ses palais splendides, son cimetière rivalisant de beauté avec celui de Turin, auquel il est peut-être supérieur ; enfin avec son port de mer admirable, où l’on voit flotter les pavillons de tous les pays du monde. ;

La Spezzia, Pise et sa fameuse tour penchée ;

Ces montagnes de marbre de toutes les couleurs bordant le littoral, ces champs fertiles, plantés d’oliviers, ces nombreux tunnels où les voyageurs s’engouffrent soudain comme des ombres fugitives, et