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Page:Mayrand - Souvenirs d'outre-mer, 1912.djvu/88

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SOUVENIRS D’OUTRE-MER

le fleuve St-Laurent, auprès duquel les fleuves que j’avais vus en Europe me semblaient des ruisseaux.

Enfin, lorsque je touchai d’un pied léger les quais de Montréal, que je revis la majestueuse Madone bénissant le port du haut de l’église Bonsecours, je ne pus retenir mes émotions, en fredonnant ce couplet composé par sir Georges-Étienne Cartier :


« Comme le dit un vieil adage,
Rien n’est si beau que son pays :
De le chanter c’est l’usage ;
Le mien je chante à mes amis. »

FIN