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Page:Mazade - Dionysos et les Nymphes, 1913.djvu/96

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DIONYSOS ET LES NYMPHES


Près de l’entrée, un chêne étend ses larges branches
Au-dessus d’un bassin qui mirera vos traits.
C’est là qu’au jour levant viennent, en vols épais,
Boire les merles bleus et les colombes blanches.

Et c’est là que, dès l’heure où reparaît Vesper,
Un sylvain, dont l’œil rit et dont la barbe tremble,
Appelle de ses chants et fait danser ensemble
Les nymphes de la terre et celles de la mer.