Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/24

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rarement au-dessus de cet âge. Elle affecte une marche rapide, à symptômes graves, à lésion caractéristique ; enfin, à nature inconnue comme celle du choléra.

Divisions. — Chomel et Genest, la divisent en cinq formes principales : Fièvre typhoïde inflammatoire, muqueuse, bilieuse, nerveuse, adynamique.

Littré la divise en : Fièvre abdominale, pectorale, cérébrale, adynamique, la forme latente de Louis et la forme arthritique.

Nous ne donnerons pas les symptômes particuliers propres à chacune des formes de la maladie, nous indiquerons seulement les symptômes généraux de l’affection.

Symptômes généraux. — Il y a fièvre, des frissons intermittents. La chaleur de la peau alterne avec les sueurs. Pouls fréquent, vif et fort, parfois serré, puis faible, tremblottant et même intermittent. Il conserve rarement de la résistance dans tout le cours de la maladie. Il y a de la diarrhée liée aux lésions des glandes de Peyer et de Brunner. Le ventre est douloureux. Il y a des nausées, des vomissements, sécheresse et chaleur de la bouche, langue sédimenteuse (sédiment jaunâtre ou brunâtre). Le météorisme existe, mais il n’est pas constant. Quelquefois il est si fort que les malades ont de la peine à respirer. La déglutition est difficile, surtout celle des liquides.

Phénomènes respiratoires. — À l’auscultation de la poitrine, on perçoit un râle sec, sonore, quelquefois sifflant, d’autres fois muqueux, se montrant vers le 5e ou 8e jour.

Dans quelque cas il se transforme en râle crépitant ou sous-crépitant. La toux est faible.

Phénomènes nerveux. — Il y a de la céphalalgie qui