Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/8

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moins complètes ; tels que : MM. Girard, Dupuy, Reynard, Bouley jeune, Berthier, Jourdier, Baillif, Sanson, Knoll en France. En Allemagne, Spinola, Hayne, Anker, Diétrich, Funke, etc.

M. Lafosse, notre professeur, l’a observée au dépôt de Tarbes, de concert avec Trélut et Creuzard, en 1854-59. Pour notre compte, nous l’avons vue à l’École de Toulouse en 1867-68, principalement sous la forme thoracique.

Malgré la dissidence qui existe entre les auteurs qui se sont occupés de cette maladie, soit dans ses formes, soit dans sa nature, nous citerons les opinions ou les hypothèses qui ont été émises jusqu’au ce jour, en les analysant de notre mieux.

Définition. — La typhose est une maladie particulière au genre équus, tantôt sporadique, enzootique, épizootique, protéiforme ; tantôt bénigne, tantôt maligne ; à symptômes graves, à marche rapide et à durée plus ou moins longue, se manifestant sous des formes diverses, son origine et sa nature diversement interprétées. Elle attaque des animaux de tout âge.

Symptômes généraux. — Cette maladie débute par des symptômes généraux se localisant sur tel ou tel organe, sur tel ou tel système. Ces symptômes sont : état fébrile invariable, sous quelle forme que se manifeste la maladie.

Début. — Accablement, torpeur, la tête basse et pesante ; station déréglée ; parfois l’animal ne s’appuie que sur deux ou trois membres. L’œil est enfoncé, comme voilé, les paupières infiltrées les sens obtus ; marche difficile, chancelante ; les animaux traînent la litière avec leurs pieds, et menacent de tomber. Les reins sont raides, voussés en contre-haut ;