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–––––––––––––Ah !
––––––J’ n’ai pas trouvé mon sentiment.
––––––Il s’ra bien mis c’lui qui rendra
––––––Amoureus’ la femme que voilà.
II
––––––Mon rêve à moi c’est l’élégance,
––––––J’aim’ qu’un homm sach’ bien s’habiller,
––––––Aussi les gens d’ ma connaissance
––––––N’ont-ils pas l’ don d’ m’émoustiller.
–––––––––––––Ah !
––––––Si jamais j’ plant’ là ma vertu,
–––––––––––––Ah !
––––––Ça s’ra pour un homm’ bien vêtu.
––––––Il s’ra frisé c’lui qui rendra
––––––Amoureus’ la femme que voilà.

Entre Raoul très-bien vêtu et très-bien frisé.


Scène VII

CATHERINE, RAOUL.
CATHERINE, avec surprise.

Oh !

RAOUL.

Tiens ! c’est la grosse mère…

CATHERINE, épanouie.

Oh !

RAOUL.

Bonjour, la grosse mère !

CATHERINE, avec éclat.

Oh ! bonjour, monsieur ! (Elle tire l’image et regarde.) Tout à fait comme l’image ! Oh ! oh !

RAOUL.

Eh bien, qu’est-ce qu’il y a ?