Page:Meilhac et Halévy, La Diva.djvu/38

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GALUCHET.

Où est la porte ?

JEANNE.

Fichez-moi la paix !

RAFAEL.

Quelle situation !

GALUCHET.

Quelle situation !…

Il se traine jusqu’à la porte et finit par l’ouvrir.

FINALE.
GALUCHET.
––––––Holà hé ! de la crémerie,
––––––Venez tous… montez secourir
––––––Notre jeune et sensible amie !
––––––Elle est en train de se périr.
CHŒUR, se rapprochant.
––––––Nous voilà de la crémerie,
––––––Nous montons tous pour secourir
––––––Notre jeune et sensible amie,
––––––Mais pourquoi diable se périr ?
GALUCHET, à Jeanne, assise sur le bord de son lit, encore à moitié évanouie.
––––––Ils arrivent à l’instant même,
––––Je les entends, ils sont au quatrième.
JEANNE.
––Tout à l’heure en dormant, j’ai vu ? qu’ai-je donc vu ?
GALUCHET.
–––––Maintenant ils sont au cinquième.
JEANNE.
––J’ai vu je ne sais quoi d’étrange et d’inconnu.

Entrent Palestine, commis et demoiselles de magasin.

CHŒUR.
––––––Nous voilà de la crèmerie,
––––––Nous arrivons pour secourir