Page:Meilhac et Halévy, La Diva.djvu/61

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SOSTHÈNES.
––––––Alors on m’entoure, on me presse…
––––––C’est à vous d’aller le chercher !…
––––––À sa redoutable maîtresse,
––––––C’est à vous d’aller l’arracher !…
––––––J’y vais… et, t’il faut d’aventure,
––––––Prendre sa place, on la prendra !
––––––Ce mot fit rire la future,
––––––Mais…
L’AMOUR.
––––––Mais le futur n’était pas là !
SOSTHÈNES.
––––––Baigné des pleurs de la famille,
––––––Je pars et trouve en arrivant
––––––Malaga qui se déshabille
––––––Derrière un simple paravent !
––––––Elle est bonne… au moins on l’assure…
––––––Sans doute elle m’écoutera
––––––Mais, que je plaindrais la future,
––––––Si…
L’AMOUR.
––––––Si le futur était par là…
ENSEMBLE.
––––––Si le futur était par là !

Un petit Grec parait à la porte de la loge, passant seulement sa tête.

LE PETIT GREC.

Eh ! l’Amour !

L’AMOUR.

Quoi donc ?

LE PETIT GREC.

Viens vite… l’Amour… j’ai un secret à te confier.

L’AMOUR

, à Sosthènes.

Vous entendez, monsieur, je suis obligé… Du reste, je suis entièrement de votre avis… Que je la plaindrais, la future !…

Reprenant.

––––––Si le futur était par là

L’Amour sort.