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Page:Meilhac et Halévy - La Périchole, 1869.pdf/102

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LA PÉRICHOLE.
––––––––Sur cet air-là, petite,
––––––––On fait vite son chemin.
ENSEMBLE.
––––––––––Hop là ! hop là !
––––––––Sur cet air-là, petite,
–––––––––––––Etc.
LA PÉRICHOLE, bas à Piquillo.

Et maintenant, laisse-moi faire la quête, et laisse-moi la faire comme je l’entends. (Faisant le tour, en commençant par la droite. — Haut.) Allons, messieurs, mesdames, encouragez les petits chanteurs !

Tout le monde lui donne.

DON ANDRÈS, l’appelant.

Par ici, la Périchole, par ici !

LA PÉRICHOLE, s’approchant de lui.

Altesse ?

DON ANDRÈS.

Don Andrès de Ribeira n’a pas pour habitude de reprendre ce qu’il a donné. (Il lui rend la bourse et les bijoux) Gardes tout !… Votre conduite me cause tant d’admiration que, si je ne me retenais pas, je pleurerais comme une bête.

LA PÉRICHOLE, retournant près de Piquillo.

Eh bien ! tu vois, quand c’est moi qui fais la quête !

Elle lui montre la bourse et les diamants.

PIQUILLO.

Nous voilà riches ! — et note encore… note que nous voilà mariés, sans qu’il nous en coûte rien.

LA PÉRICHOLE.

C’est vrai, ma foi !

PIQUILLO.

O mon amante !

LA PÉRICHOLE.

O mon amant !

Don Andrès descend de sa chaise et vient à la droite de la Périchole. — Les quatre demoiselles d’honneur descendent à l’avant-scène.