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LES TROIS COUSINES, riant.
––––––Ah ! comme ils marchent de travers !
LE CHŒUR, de même.
––––––Ah ! comme ils marchent de travers !

Les deux notaires sont entrés, donnent chacun le bras à don Pedro. — Pendant que l’on chante : Ah ! comme ils marchent de travers, etc., ils décrivent et font décrire à don Pedro une marche en zigzag. Les trois cousines passent à gauche.

LES DEUX NOTAIRES, à don Pedro.
–––––––Tenez-nous bien par le bras,
–––––––Et ne nous remuez pas !
PREMIER NOTAIRE.
–––––––Le xérès était fort vieux.
DEUXIÈME NOTAIRE.
–––––––Le malaga valait mieux.
PREMIER NOTAIRE.
–––––––Que dites-vous du madère ?
DEUXIÈME NOTAIRE.
–––––––Un rude vin, mon confrère.
PREMIER NOTAIRE.
–––––––L’alicante était fort sec.
DEUXIÈME NOTAIRE.
–––––––J’ai pris des biscuits avec.
PREMIER NOTAIRE.
–––––––Et le porto ! quel régal !
DEUXIÈME NOTAIRE.
–––––––Oui, mais il me fait du mal.
LES NOTAIRES, à don Pedro
–––––––Tenez-nous bien par le bras,
–––––––Et ne nous remuez pas !
DON PEDRO, les lâchant.
––––––Allons, messieurs, quittez mes bras,
––––––Et prenez les bras de vos clercs

Les clercs viennent prendre leurs patrons.