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PANATELLAS, bas.
––––––––––Séparément ?
DON ANDRÈS, bas.
––––––––––Certainement.

Ils se séparent. — Don Andrès retourne à la gauche de la Périchole et Panatellas à le gauche de Piquillo.

CHŒUR[1].
––––––Il se fait tard, la nuit est noire ;
––––––Qu’on les reconduise chez eux !
––––––Allons, partez… tout porte à croire
––––––Que vous serez heureux tous deux !

Pendant ce chœur, les assistants se sont écartés et laissent un vide au milieu du théâtre. Entrent alors de droite et de gauche deux riches palanquins portés chacun par quatre hommes. Don Andrès fait monter la Périchole sur celui de gauche, et Piquillo est poussé par Panatellas sur celui de droite. — Alors les porteurs enlèvent les palanquins sur leurs épaules.

[2]PIQUILLO, reprenant à tue-tête le motif de la Jeune Indienne.
––––Un an plus tard, gage de leur tendresse,
––––Un jeune enfant dort sous un parasol.
LA PÉRICHOLE.
––––Et ses parents chantent avec ivresse :
––––Il grandira, car il est Espagnol !
TOUS LES DEUX.
––––Il grandira, car il est Espagnol !
CHŒUR GÉNÉRAL.
––––Il grandira, car il est Espagnol !

Les deux palanquins prennent des directions absolument contraires.


  1. Les notaires, Don Pedro, La Périchole, Don Andrès, Panatellas, Piquillo, Mastrilla, Guadalena, Berginella.
  2. Les notaires, Don Pedro, Don Andrès, La Périchole, Piquillo, Panatellas, Mastrilla, Guadalena, Berginella.