Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/15

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page a été validée par deux contributeurs.
5
ACTE PREMIER
MÉTELLA, froidement.
––––––––Ces messieurs, connais pas !

Elle entraîne Gontran, pendant que sort de l’intérieur une nouvelle fournée de voyageurs.

CHŒUR.
––––––––––Le ciel est noir, etc., etc.

Les voyageurs sortent en se bousculant.


Scène V

BOBINET, GARDEFEU.

Ils se regardent pendant quelque temps, puis tombent dans les bras l’un de l’autre.

BOBINET.

Gardefeu !

GARDEFEU.

Bobinet !

BOBINET.

La trahison de Blanche Taupier nous sépara.

GARDEFEU.

Que la trahison de Métella nous réunisse :

BOBINET.

Eh bien, voyons, comment ça va-t-il ?

GARDEFEU.

Je te remercie.

BOBINET.

Mais ça n’est pas tout ça, revenons à Métella, c’est une rouée !

GARDEFEU.

Une vraie rouée !

BOBINET.

On dit d’une femme : c’est une rouée.

GARDEFEU.

Pourquoi ?