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- De Gondremark, s’en va demain matin.
- Son caprice l’entraîne,
- Vers les bords de la Seine.
- Je crois qu’il veut s’y divertir un brin.
- Or, tout à l’heure, il m’a pris pour me dire :
- Où dois-je aller pour m’amuser, mais là !
- Moi souriant… pardonnez ce sourire,
- J’ai répondu : Va-t’en chez Métella !
- Écoutez ma prière,
- Recevez-le, ma chère ;
- Comme autrefois, soyez bonne aujourd’hui !
- Prenez pour le séduire,
- Votre plus doux sourire,
- Je vous réponds absolument de lui.
- Je vous l’envoie, et quand plus tard, ma belle,
- Il reviendra, car il doit revenir,
- O Métella ! faites qu’il se rappelle
- Tout ce dont moi j’ai le ressouvenir !
- En la saison dernière,
- Quelqu’un, sur ma prière,
- Dans un grand bal, chez vous me présenta.
- Vous souvient-il, ma belle
- De celui qui s’appelle
- Jean-Stanislas, baron de Frascata ?
MÉTELLA.
Et qu’est-ce que c’est que ce baron de Gondremarck ?
GARDEFEU.
Mais c’est mon locataire.
MÉTELLA.
Allons donc !
GARDEFEU.
C’est celui que je dois guider…
MÉTELLA.
Ah ! c’est le mari de la dame qui…
GARDEFEU.
Justement…
MÉTELLA.
Elle est jolie… mes compliments…