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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/100

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SCENE VIII

HENRIETTE, KERGAZON, BOISGOMMEUX.

KERGAZON, riant. Il paraîtrait que notre cher oncle ?...

BOISGOMMEUX. Il paraîtrait...

KERGAZON. Je comprends, maintenant, pourquoi vous me disiez que ce serait drôle si je m'adressais à cette Marguerite Lamberthier.

BOISGOMMEUX. En effet, c'était pour ça... Mais dites-moi donc... puisque vous en parlez tout haut, je crois pouvoir vous demander... Que diable vouliez-vous donc en faire, de Marguerite Lamberthier ?...

KERGAZON, à Henriette. Vous ne lui avez pas dit ?...

HENRIETTE. Non, je ne lui ai pas dit.

KERGAZON, riant, à Boisgommeux. Je voulais lui faire passer ici les vingt-quatre heures que la marquise irait passer... chez sa tante.

BOISGOMMEUX. Ici... chez vous !

KERGAZON. Ici... chez moi...

BOISGOMMEUX. Mais ça ne se fait pas, cher marquis... ça ne se fait pas !... Le législateur n'a certainement pas interdit aux