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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/204

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ENSEMBLE.
Fritz.
Je ne peux pas, car la consigne, etc.
Wanda.
Il me dit non, car la consigne,
Hélas ! Lui défend de bouger.
(Fritz repasse à droite.)
III
Et si, pour toi perdant la tête,
Je te disais : « viens, grosse bête,
Viens vite là prendre un baiser »,
Me ferais-tu l’injure insigne ?…
Fritz, allant vivement à elle, après avoir posé son fusil à droite.
Ah ! Ma foi, non ! Car la consigne
Ne me défend pas d’embrasser.
Wanda, gaiement.
Je savais bien que la consigne
Ne défendait pas d’embrasser !
ENSEMBLE.
Fritz.
Non, ma Wanda, non, la consigne
Ne me défend pas d’embrasser !
Wanda.
Je savais bien que la consigne
Ne défendait pas d’embrasser !
(Fritz l’embrasse.)
Ensemble.
Au diable la consigne !
Et vive l’amour !
Tant pis ! En ce jour
Bravons la consigne,
Obéissons à l’amour !
Fritz embrasse de nouveau Wanda. — À ce moment, le général Boum entre par le fond à droite, en bondissant.