Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/213

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Fixes, droits, l’œil à quinze pas,
Vrai Dieu ! Je suis toute fière !
Seront-ils vainqueurs ou défaits ?…
Je n’en sais rien… ce que je sais…
le Chœur.
Ce qu’elle sait…
La grande-duchesse.
Ce qu’elle sait… Ce que je sais…
C’est que j’aime les militaires,
Leur uniforme coquet, etc.
Je sais ce que je voudrais…
Je voudrais être cantinière !
Près d’eux toujours je serais
Et je les griserais !…
Avec eux, vaillante et légère,
Au combat je m’élancerais !
Cela me plairait-il, la guerre ?…
Je n’en sais rien… ce que je sais…
le Chœur.
Ce qu’elle sait…
La grande-duchesse.
Ce qu’elle sait… Ce que je sais…
C’est que j’aime les militaires,
Leur uniforme coquet, etc.
toute l’armée.

Vive la Grande-duchesse !

Sur un commandement, les soldats se remettent au port d’armes.

La grande-duchesse, à Boum.

Je suis contente, général… très contente… (Elle fait quelques pas et s’arrête en regardant Fritz.) Général ?…

Boum, avec empressement.

Altesse ?…

La grande-duchesse.

Faites avancer ce soldat…