Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/229

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
La Grande-Duchesse.

N’est-ce pas qu’on est fière de commander à de pareils hommes ?… (À Fritz.) Monsieur le capitaine ?…

Fritz.

Altesse ?…

La Grande-Duchesse, montrant la tente.

Entrez là, et dites au général Boum et au baron Puck que nous les attendons.

Fritz.

Eh bien, je veux bien leur dire !…

Il entre dans la tente.
Le Prince Paul.

Altesse ?…

La Grande-Duchesse, avec impatience.

Quoi encore ?…

Le Prince Paul.

Vous ne m’avez pas répondu…

La Grande-Duchesse.

Que voulez-vous que je réponde, prince !… la première fois que les soucis du gouvernement me laisseront une minute pour m’occuper de mon bonheur particulier, je profiterai de cette minute pour vous épouser… jusque-là, il faut attendre.

Le Prince Paul, avec désespoir.

Toujours des fins de non-recevoir !

Le général Boum, le baron Puck et le capitaine Fritz sortent de la tente. — Des soldats, venant de la cantine, apportent une table et quatre sièges ; ils placent la table au milieu du théâtre, un peu à gauche, et disposent les sièges de la manière suivante : deux à gauche de la table, un à droite et le quatrième au milieu. — Sur la table, une carte géographique. — Cela fait, les soldats se retirent.