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Chœur, à voix basse.
- Elle jette sur eux
- Des regards furieux !
La Grande-Duchesse, à part, se contenant.
- Mais je suis reine, et mon devoir,
- Pour garder mon prestige,
- M’oblige
- À ne rien laisser voir.
- Pour garder mon prestige,
(Haut, à Népomuc, qui est descendu à sa gauche.)
- Allez, monsieur, et me donnez
- A l’instant ce que vous savez.
(Népomuc sort par la droite. — La Grande-Duchesse fait signe à Fritz de venir près d’elle.)
Tous, les uns après les autres.
(Parlé.) Qu’est-ce que ça peut être ?
Népomuc entre, apportant un sabre qu’il porte haut et avec respect.
Tous.
(Parlé.) Un sabre !
La Grande-Duchesse, à Fritz, montrant le sabre.
COUPLETS.
I
- Voici le sabre de mon père !
- Tu vas le mettre à ton côté !
- Ton bras est fort, ton âme est fière,
- Ce glaive sera bien porté !…
- Quand papa s’en allait en guerre,
- Du moins on me l’a raconté,
- Des mains de mon auguste mère
- Il prenait ce fer redouté…
- Voici le sabre de mon père !
- Tu vas le mettre à son côté !
Chœur.
- Voici le sabre de son père !
- Il va le mettre à ton côté !
La Grande-Duchesse, prenant le sabre.
II
- Voici le sabre de mon père !
- Tu vas le mettre à ton côté !
- Après la victoire, j’espère,
- Te revoir en bonne santé ;