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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/289

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la Grande-Duchesse, à part.

Aïe ! aïe ! aïe !

Grog.

Il serait tout simple, alors…

la Grande-Duchesse.

Épouser votre prince… nous y voilà revenus !…

Grog.

Je pensais que nous n’avions pas parlé d’autre chose.

la Grande-Duchesse.

Mes compliments, baron… vous êtes un fameux diplomate !

Grog.

Je vous en supplie, Altesse, prenez mon prince… je vous assure que c’est un bon petit jeune homme…

la Grande-Duchesse.

Un fameux diplomate… il n’y a pas à dire !…

Grog.

Eh bien, que décidez-vous ?

la Grande-Duchesse.

Voulez-vous que je vous dise ?… je n’en sais rien.

Grog.

Ah !

la Grande-Duchesse.

Tout ça, voyez-vous, tout ça danse dans ma tête… ça tourne ! ça tourne !… Fritz, vous, le prince… et Puck et Boum dans le fond… Ferai-je tuer, ne ferai-je pas tuer ? Et si je fais tuer quelqu’un, qui ce sera-t-il ?… Ce sera-t-il Fritz ?… ce sera-t-il vous ?

Grog.

Moi ?

la Grande-Duchesse.

Je n’en sais rien… voilà où j’en suis… je n’en sais rien… absolument rien…

Le prince Paul, Boum et Puck rentrent par la première porte à gauche.