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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/54

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MARTINE. Je ne sais pas, moi... dans une heure...

GEORGETTE. Ou ben dans deux.

HENRIETTE. Je l'attendrai.

Elle se lève, regarde encore une fois autour d'elle, se débarrasse de son manteau, va se chauffer les pieds à la grande cheminée, etc., etc. — Martine et Georgette descendent en scène à gauche.

MARTINE, à Georgette. Regarde-moi cette toilette... regarde-moi donc ça !... cette robe, ces jupons, ces bas !...

GEORGETTE. Et ces souïers !... T'as vu les souïers ?...

MARTINE. C'est quéqu' coquine de Paris qui court après monsieur.

GEORGETTE. Et nous qui allions nous battre !...

MARTINE. Ah bien, par exemple !...

GEORGETTE. Dis donc, Martine?

MARTINE. Hé?...

GEORGETTE. Au lieu de nous battre, si nous l'empoignions, toutes les deux, hé ?... et si nous la fichions dans la mare ?...

MARTINE. C'est une idée !...

Mouche accourt tout essoufflé.