Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/78

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KERGAZON. C'est inutile... les domesliqiies sont maintenant suffisamment édifiés. (Entre Joseph.) Rien encore ?

JOSEPH. Non, monsieur.

KERGAZON, regardant sa montre. Quatre heures vingt-cinq... elle devrait être arrivée. Enfin!... (A Joseph.) Vous faites bien attention, n'est-ce pas ?

JOSEPH. Oui, monsieur.

KERGAZON. Dès que vous apercevrez madame, vous viendrez vite me prévenir.

JOSEPH. N'ayez pas peur, monsieur !

Il sort.

KERGAZON. Mon enfant ?

JULIETTE. Monsieur ?

KERGAZON. Voulez-vous me faire un plaisir ?...

JULIETTE. Oui, monsieur, je veux bien.

Elle se lève.

KERGAZON. Prenez ce livre qui est là, sur cette console.

Il montre la console au fond à gauche.

JULIETTE. Ce gros livre-là ?

KERGAZON. Oui, mon enfant.