Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, III.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CROISILLES, allant regarder à la fenêtre.

C’est la sienne…

LA BARONNE, regardant aussi.

Oh ! mais elle est très bien, celle voiture… un cheval superbe… des domestiques en noir… c’est très bien tenu…

CROISILLES, s’oubliant.

Oh ! quant à cela…

LA BARONNE, redescendant en scène.

Vous connaissez mademoiselle Lolotte ?

CROISILLES, la suivant.

Moi ?… non… c’est-à-dire si… je l’ai rencontrée… j’ai causé avec elle…

LA BARONNE.

Eh bien… vous la saluerez, vous me recommanderez à elle pour qu’elle me fasse bien répéter, et puis vous vous en irez.

Timbre au dehors.

CROISILLES.

La voilà, on a sonné.

LA BARONNE.

Ça me fait quelque chose, tout de même !…

CROISILLES, à part.

Et à moi donc !… elle est capable de me sauter au cou !…

Entre un domestique par le fond, au milieu.

LE DOMESTIQUE.

Madame la baronne, il y a là une dame…

LA BARONNE.

Faites-la entrer, cette dame…

LE DOMESTIQUE, effaré.

Mais… c’est qu’elle m’a dit d’annoncer mademoiselle Lolotte !