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ACTE TROISIÈME.

POPOLANI.

J’aurai six bohémiennes et seulement cinq bohémiens.

LE COMTE, reculant, abîmé dans ses réflexions.

C’est vrai !… c’est vrai !…

Il se laisse tomber sur le canapé et s’assied sur le prince Saphir.

SAPHIR, jetant un cri.

Ah !

LE COMTE, bondissant.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

SAPHIR, se mettant sur son séant.

C’est moi !

Il se lève tout à fait.

POPOLANI, au comte.

Pas mort, il paraît ?

LE COMTE.

Il paraît.

POPOLANI.

Vous m’aviez trompé.

LE COMTE.

Je ne savais pas.

SAPHIR, se tâtant.

Non, pas mort, décidément !

LE COMTE.

Blessé, au moins ?

SAPHIR, se tâtant de nouveau.

Blessé ? peut-être… non, pas blessé !

LE COMTE.

Tombé, pourtant ?…

SAPHIR.

Oui, tombé !