Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, IV.djvu/383

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ALFRED.

Un bon bouillon.

LE BARON.

Oui… et après, tout ce qu’elle voudra.

LA BARONNE.

Vous partez ?…

LE BARON.

N’ayez pas peur, je reviens, l’amie… À nous deux, monsieur de Gardefeu !…

Il sort.

LA BARONNE.

Courez après mon mari, monsieur, ramenez-le…

ALFRED.

C’est votre mari ?… Pauvre femme !

LA BARONNE.

Courez !

ALFRED.

Pas la peine, il va revenir. Madame ferait mieux de l’attendre.

LA BARONNE.

Ou ça, l’attendre ?

ALFRED.

Ici, madame… nous avons un cabinet spécial, le cabinet des femmes du monde… Vite, madame, car j’entends la bande joyeuse qui arrive… (Il fait entrer la baronne dans le cabinet.) Eh allez donc ! voilà les vrais viveurs… ohé ! ohé !