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LA PÉRICHOLE
MASTRILLA.

Le malaga demandé !…

DON PEDRO.

Je vous en prie, la belle, ayez la bonté de me faire donner du porto, à moi.

MASTRILLA.

Tout de suite, monsieur. (Criant à la porte du cabaret.) Du porto pour monsieur le gouverneur !

GUADALENA, dans l’intérieur du cabaret.

Voilà ! Voilà !

DON ANDRÈS, à Mastrilla.

Maintenant, venez vite.

Il traverse la scène et entre dans sa petite maison avec Mastrilla portant le malaga. — Panatellas sort du cabaret.
PANATELLAS.

Pas moyen de se faire servir dans cette maison !

DON PEDRO.

À qui en avez-vous, Miguel ?

PANATELLAS.

S’il est Dieu possible d’imaginer des choses pareilles !… Un homme qui ne demandait pas mieux que de se pendre !… je lui propose de se marier, et il fait des façons… Heureusement, avec du madère… (Mastrilla sort de la maison de Don Andrès.) Mademoiselle, je vous prie, envoyez-moi du madère…

MASTRILLA.

Oui, monsieur.

Elle entre dans le cabaret. — Guadalena en sort, apportant du porto.
GUADALENA.

Pour où ça, le porto ?… pour où ça ?

DON PEDRO.

Pour ici, mademoiselle, pour ici.

Il entre avec Guadalena dans la maison du fond.