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ACTE DEUXIÈME
DON ANDRÈS, à Piquillo.
Comte, bonjour.
PIQUILLO.
Comte, bonjour. Bonjour, Altesse.
DON ANDRÈS.
Donc vous allez, monsieur, présenter la comtesse ?
LE CHŒUR, goguenard.
Ah ! la comtesse !
DON ANDRÈS.
Oui, la comtesse.
LE CHŒUR.
Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
Elle est bien bonne, celle-là !
DON ANDRÈS, tristement, à Panatellas et à Don Pedro.
Mes amis, le respect s’en va.
DON PEDRO et PANATELLAS, les bras au ciel.
Que pouvons-nous faire à cela !
Don Pedro et Panatellas remontent et sortent par le fond, à gauche.
LE CHŒUR.
Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
Elle est bien bonne, celle-là !
DON ANDRÈS, offensé, à lui-même. Parlé.

Comment ! elle est bien bonne !… (Il va s’asseoir sur le trône. — Manuelita, Brambilla, Ninetta et Frasquinella le suivent et s’asseyent de chaque côté du trône, sur des tabourets). Faites entrer.

L’HUISSIER

, annonçant du fond.

Madame la comtesse de Tabago, marquise du Mançanarez.

Entre par le fond, à gauche, la Périchole, somptueusement vêtue et couverte de diamants. — Elle donne la main gauche à Tarapote et la droite à un courtisan ; deux autres courtisans la suivent. — Panatellas et Don Pedro, qui ont remonté la scène, la précèdent et l’introduisent.