Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, V.djvu/285

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
273
ACTE TROISIÈME
PIQUILLO.

Elles ne les excusent pas, mais elles les font comprendre.

PANATELLAS.

Taisez-vous, mon ami.

DON PEDRO.

N’aggravez pas votre position.

PANATELLAS, lui serrant la main.

Au revoir, mon ami, au revoir.

PIQUILLO.

Vous allez me laisser là, tout seul ?

DON PEDRO.

Il le faut bien, la fête continue, là-haut…

PIQUILLO.

La fête ?…

PANATELLAS.

Mais nous ne vous quitterons pas sans vous avoir dit ce que nous pensons de votre admirable conduite…

COUPLETS.
DON PEDRO.
Les maris courbaient la tête,
C’était l’usage à Lima ;
Vous seul avez, âme honnête,
Osé crié : « Halte-là !… »
TOUS LES DEUX.
Cette fureur généreuse
Est flatteuse
Pour la corporation !…
Recevez donc, Excellence,
L’assurance
De notre admiration.
PANATELLAS,
Je vous croyais l’âme vile,
Je me trompais lourdement