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SCÈNE DIX-HUITIÈME.
RAFAELI.

Par ici, par ici…

Elle le pousse vers la porte du premier plan à gauche ; il disparaît.
GRELUCHE, rentrant.

Où est-il, madame, où est-il ?

RAFAELI.

Là… là…

Elle indique le premier plan à gauche.
GRELUCHE, à Rafaëli.

Il ne serait pas mal de semer quelques obstacles pour accidenter la course.

Il sort ; par le premier plan à droite ; Ninette et Rafaëli placent deux chaises sur le chemin de Blancpartout.
BLANCPARTOUT, rentrant, à Rafaëli

Quel homme ! Est-ce qu’il dînera ici ?

RAFAELI.

Oui.

Blancpartout a pris une des deux chaises et se sauve, en l’emportant, par le troisième plan à droite.
GRELUCHE, venant du troisième plan à gauche.

Ouvrez-lui la porte du fond toute grande… sans cela, il n’y a pas de raison pour que ça finisse.

RAFAELI.

Oui… oui… c’est cela… allez…

Greluche entre au troisième plan à droite, à la poursuite de Blancpartout : Ninette ouvre la porte du fond et place au milieu de la pièce le pouf qui se trouve à gauche : Rafaëli pousse le canapé en face de la porte du premier plan à droite.

BLANCPARTOUT, rentrant du premier plan à droite, sautant au milieu des obstacles et sortant par la porte du fond.

A tout à l’heure, madame !… Qu’en dirait Fronsac ?

Il sort.
GRELUCHE, le poursuivant et sautant après lui.

La chasse à l’homme !… la chasse à l’homme !…