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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, V.djvu/421

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SCÈNE VINGTIÈME.

RAFAELI, bas, à Greluche.

Micheline vous fait des signes.

GRELUCHE, même jeu.

Faut-il m’en apercevoir ?

RAFAELI.

Certainement… arrivons à la crise.

Blancpartout, tout en parlant, va et vient, au hasard, comme un aveugle.
BLANCPARTOUT.

La soupe à la tortue… le bœuf aux choux… les écrevisses… (Se heurtant à Rafaëli.) Est-ce vous qui êtes là, prince ?

RAFAELI.

Non, c’est moi.

BLANCPARTOUT, à Rafaëli, avec effusion.

Je suis bien aise de vous rencontrer par hasard, pour vous dire que je n’ai jamais été plus satisfait… je suis sûr d’être aimé.

RAFAELI, bas, à Blancpartout.

Chut ! le Brésilien vous regarde.

MICHELINE, à Greluche.

Vous m’avez dit de prouver… je prouve…

BLANCPARTOUT.

Où est le prince ?

RAFAELI, lui indiquant l’extrême gauche.

Là-bas !

BLANCPARTOUT, allant vers Greluche.

Les écrevisses…

GRELUCHE.

Dis-moi, Alphonse ?…

BLANCPARTOUT

Prince ?…