Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/155

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TOUS.
Falsacappa !
FALSACAPPA.
Et fait toujours devant les dames
Fléchir la rigueur du métier ?
TOUS.
Falsacappa !
FALSACAPPA.
Vers la beauté, vers l’innocence
Il se glisse, puis il s’élance…
Il parle, et l’innocente enfant
Chancelle et tombe en répétant :
« C’est Ernesto Falsacappa ! »
TOUS.
Falsacappa !
LES BRIGANDS.
Vive Falsacappa !
LES FEMMES.
Quoi ! c’est Falsacappa !
FALSACAPPA, aux femmes.
Point de frayeur !
En douceur
Tout se passera, mes belles
Demoiselles…
Et maintenant, presto ! presto !
Éloignez-vous tous subito,
Tous, excepté les trois brigands
Qui sont mes premiers lieutenants.
LES BRIGANDS.
Et maintenant, presto ! presto !
Éloignons-nous tous subito,
Tous, excepté les trois brigands
Qui sont ses premiers lieutenants.
LES FEMMES.
Ah ! voyez comme, en nous lorgnant,
Ils ont un regard flamboyant !
Leur œil brille en nous regardant !
C’est flatteur, mais c’est effrayant !