Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/177

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FIORELLA, revenant à Pietro.

Eh bien, bon vieillard, racontez-moi, comme vous l’a dit mon père, racontez-moi une histoire de voleurs.

PIETRO.

Volontiers… Il y avait une fois un grand financier.

FIORELLA, après un silence.

Et puis après ?…

PIETRO.

C’est tout.

FIORELLA, riant.

Oh ! oh ! bon vieillard… elle n’est pas de toi, cette histoire-là.

PIETRO.

Non, mademoiselle, c’est une histoire que j’ai volée à M. de Voltaire.

Il passe à gauche. — Paraît alors sur la montagne, venant de la droite, un jeune homme en costume de cheval fort élégant… — Fiorella se retourne et pousse un cri en l’apercevant.


Scène VII

Les Mêmes, LE DUC DE MANTOUE.
FIORELLA.

Ah !

PIETRO, se retournant.

Quoi donc ?

FIORELLA.

Là… un jeune homme…

LE PRINCE, arrêté sur la montagne, et, du fond, apercevant Fiorella, à lui-même.

Tiens, une jeune fille !