Pour que toi tu puisses courir
Après ton nouvel amant !…
Non, vraiment,
Dût-il m’en coûter la vie,
Non, je ne partirai pas,
Et la chaîne qui nous lie
Nous liera jusqu’au trépas…
Tu ne m’aimes plus, qu’importe ?
Puisque je t’aime encor, moi.
Cette main est assez forte
Pour me répondre de toi…
Je te tiens, fille damnée,
Et je te forcerai bien
À subir la destinée
Qui rive ton sort au mien.
Dût-il m’en coûter la vie,
Non, je ne partirai pas,
Et la chaîne qui nous lie
Nous liera jusqu’au trépas.
Ta mère te tend les bras ;
Cette chaîne qui te lie,
José, tu la briseras.
José, si tu ne pars pas,
Et la chaîne qui vous lie
Se rompra par ton trépas.
C’était écrit ! cela doit être :
Moi d’abord… et puis lui… Le destin est le maître.
Ta mère se meurt et ta mère
Ne voudrait pas mourir sans t’avoir pardonné.