Voyez quel air de crânerie,
Quels regards et de quel éclat
Étincelle la broderie
De leur costume de combat !
Une autre quadrille s’avance :
Les picadors… comme ils sont beaux !
Comme ils vont du fer de leur lance
Harceler le flanc des taureaux !
Puis l’espada, la fine lame,
Celui qui vient terminer tout,
Qui paraît à la fin du drame
Et qui frappe le dernier coup…
Bravo ! bravo ! Escamillo !
Escamillo, bravo !
Si tu m’aimes, Carmen, tu pourras, tout à l’heure
En me voyant à l’œuvre être fière de moi.
Si j’ai jamais aimé quelqu’un autant que toi.
Bravo ! bravo ! Escamillo !
Escamillo, bravo !
L’alcade ! l’alcade,
Le seigneur alcade !
Pas de bousculade !
Regardons passer
Et se prélasser
Le seigneur alcade.
Place, place au seigneur alcade !