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TOUS, VOLEURS et PAGES.
- Pauvres maladroits !
- Où la femme a passé, le voleur perd ses droits.
Sur la dernière note, les pages retournent leurs poches et montrent aux voleurs qu’elles sont absolument vides.
RAVANNES.
II
- Qu’on veuille piller un amant
- Qui court chez sa maîtresse,
- Très bien ; mais après, c’est vraiment
- Par trop de maladresse !
- Sur l’honneur, messieurs les brigands,
- Souffrez qu’on vous le dise,
- Vous n’êtes que de vrais enfants
- Près de la Cydalise…
- Pauvres maladroits !
- Où la femme a passé, le voleur perd ses droits.
- Qu’on veuille piller un amant
TOUS.
- Pauvres maladroits :
- Où la femme a passé, le voleur perd ses droits.
Le jour a commencé pendant les couplets de Ravannes.
UN VOLEUR.
- Cette maxime est des plus sages :
- Au revoir donc, messieurs les pages !
LES PAGES.
- Au revoir, messieurs les filous !…
- Voici le jour, rentrons chez nous.
TOUS.
- Voici le jour, rentrons chez nous.
LES PAGES.
- Et, surtout, une autre fois,
- N’oubliez pas, en gens adroits
- Où la femme a passé, le voleur perd ses droits.
LES VOLEURS.
- Au revoir,
- À ce soir.
Sortie des pages et des voleurs, — les pages se tenant par le bras, les voleurs se dispersant un à un. — Un des voleurs, le plus petit, reste