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LE COMMISSAIRE.
- Avec ses quatre grands laquais.
MARGOT.
- Et mon suisse.
LE COMMISSAIRE.
- Votre suisse ?
MARGOT.
- Oui, mon suisse.
TOINON.
- Oui, son suisse.
LE COMMISSAIRE.
- Je ne le vois pas, votre suisse.
MARGOT.
- Où donc est-il passé, mon suisse ?
Parait Bernadille, sortant du cabaret, sous le costume que portait le suisse de la boulangère.
BERNADILLE, avec l’accent suisse.
- Foilà ! foilà !
- Le suisse temanté, foilà !
- Foilà ! foilà !
TOUT LE MONDE.
- Ah ! qu’il est beau, ce gaillard-là !
MARGOT.
- Où diable étais-tu, fainéant,
- Pendard, ivrogne, sacripant ?
BERNADILLE.
I
- Montame, che n’étais bas loin :
- Ch’étais au caparet tu coin
- Et che m’y crisais afec soin
- Montame, che n’étais bas loin ;
- Tranquillement ch’filais mon ferre,
- À la santé d’montsir le commissaire.
II
- Il est pon, le Lin qu’on poil là…
- Aussi che m’tisais : « Oh ! la la !
- Ch’n’en ai chamais pu tu comm’ça.