Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/470

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GOURDAKIRSCH, se dégageant.

Un homme de mon pays pose toujours de face.

Il brandit sa canne.

GARDEFEU.

Eh bien, soit !… de face… mais ne bougeons plus, au moins !…

GOURDAKIRSCH.

Soit !… (Le poussant, à part.) Si je pouvais voir !…

GARDEFEU.

Ne bougeons plus.

GOURDAKIRSCH.

Je ne bougerai plus, mais dépêchons-nous !

GARDEFEU.

La plaque a été frottée, n’est-ce pas, Alexandre ?

ALEXANDRE.

Pour ça, oui !… nous n’avons fait que ça…

GARDEFEU.

Alors préparons le bain.

ALEXANDRE.

Quel bain ?

GARDEFEU.

Apporte la table, Alexandre… nous allons faire un petit mélange…

ALEXANDRE.

Avec quoi, monsieur ?

GARDEFEU.

Avec ce qu’il y a dans ces fioles.

ALEXANDRE, à part

V’là ce que je craignais !

GOURDAKIRSCH.

J’attends, moi.