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Scène IV

LE COMTE, BERGERAC, LA CORILLA.
LE COMTE.

Maintenant que vous avez bien répété, si nous nous occupions un peu de choses sérieuses…

BERGERAC.

De choses graves.

LA CORILLA.

Je veux bien, moi !

LE COMTE.

Qu’est-ce que vous penseriez d’un petit dîner ?

BERGERAC.

Té ! j’allais le dire ! qu’est-ce que vous penseriez d’un petit repas, bien fin ! bien délicat !

LE COMTE, emmenant un peu La Corilla.

Tous les deux !

BERGERAC, la ramenant.

J’allais le dire ! tous les deux !

LA CORILLA.

Tous les deux ?… tous les deux ?

LE COMTE ET BERGERAC.

Oui.

LA CORILLA, riant.

J’aimerais mieux tous les trois.

LE COMTE, désappointé.

Ah ?

LA CORILLA.

Si cela vous était égal, moi j’aimerais mieux…

LE COMTE.

Tous les trois… c’est entendu !

LA CORILLA.

A la bonne heure ! et comme cela, j’accepte.