Page:Meilhac et Nuitter - Vert-Vert.pdf/69

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE COMTE et BERGERAC.

Compris.

MIMI.

Mors, j’ai rencontré un dragon qui avait pris les habits du jardinier.

BERGERAC.

Un dragon ?

MIMI.

Oui, il m’a dit qu’il était venu avec le mari de Bathilde.

LE COMTE.

Mais, c’est Friquet !

MIMI.

Cela m’a donné l’idée de m’emparer de son uniforme… je me suis échappée… je me suis glissée dans le coche… une fois là, je me suis cachée ; quand on est arrivé… j’ai laissé descendre tout le monde… et… je l’ai suivi dans cette auberge.

BERGERAC.

Mais alors, Friquet… dans le pensionnat…

LE COMTE.

Il y est resté…

BERGERAC, avec éclat.

Allons chercher nos femmes ! mon ami.

LE COMTE, avec plus d’éclat encore.

Allons chercher nos femmes ! il n’y a pas une minute à perdre !…

BERGERAC.

Et si on refuse de nous les rendre, je jure moi, de passer… mon…

LE COMTE.

Il ne sera pas besoin d’en venir là, nous nous introduirons dans le pensionnat par surprise, et cela nous sera facile grâce aux renseignements que le petit dragon va nous donner…

MIMI.

Moi, pas du tout…

LE COMTE.

Mais si, mais si, petit dragon, vous nous les donnerez, et si vous faites cela pour nous… nous de notre côté…