Page:Meister - Betzi.djvu/115

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

conduits l’impression de la première surface plane sur laquelle nous aurons remarqué la suite de plusieurs objets placés l’un à côté de l’autre, simultanément et d’une manière plus ou moins propre à nous frapper, comme une table, un plancher, une grande pelouse semée d’arbres et d’arbrisseaux.

Ainsi l’idée d’être n’est sans doute que le dernier terme de généralisation ou nous aurons été conduits par le sentiment intérieur de notre nous, de notre propre vie, de notre propre existence.

D’où nous serait venue l’idée du temps, de l’éternité, si ce n’est de l’accumulation mille fois répétée de la durée des instans, des phénomènes, des impressions que nous avons vu se succèder depuis le lever du soleil jusqu’à son coucher, depuis le