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Page:Meister - Betzi.djvu/323

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n’était pas éloignée ; on envoya, quelques momens après, les domestiques pour voir d’où pouvaient être partis ces sons si déchirans ; mais avec quelque attention qu’on cherchât par-tout, on ne put rien découvrir. N’était-ce qu’une vaine illusion ? ou le malheureux avait-il disparu ? Avant de chercher à deviner la cause mystérieuse des sanglots dont les deux sœurs avaient été si vivement émues, avant de décider si leur émotion avait eu quelque sujet réel, si ce n’était que l’erreur d’une imagination tristement affectée ou l’apparition de quelque revenant, comme on en voit tant dans nos romans la mode, ne desirez-vous pas d’apprendre la fin du récit de Betzi ? Il me semble que rien ne peut nous dispenser de l’entendre.