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Page:Meister - Betzi.djvu/352

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vertus que j’avais reconnues depuis long-temps en vous, et qui ne m’avaient pas moins attaché que vos charmes.

— Et ces vertus, à qui les dois-je plus sûrement qu’à l’ami que j’ai délaissé ?

— Pour un autre qui méritait sans doute plus d’amour.

— Mon cœur ne sut point prononcer entre eux lorsqu’ils vivaient encore l’un et l’autre. Comment l’oserait-il quand l’un n’existe plus ?

— D’Eglof n’est plus, Betzi ! D’Eglof n’est plus !

— Il y a plus de trois mois que je pleure sa perte.

— Quelle main peut donc m’avoir écrit la lettre que je reçus avant-hier, à peine de retour du voyage que je venais de faire en Écosse, cette lettre mystérieuse et pressante par laquelle on m’engage au nom de tout