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LA FÉE GNOSINE.
Suite des Mille et Une Nuits.
La Fée, sublime commandeur des
croyans, dont je me suis engagé à retracer à V. M. les principales aventures, ne ressemble guère à toutes les
Fées qui jusqu’à présent eurent l’honneur d’amuser ses augustes loisirs. Il
n’y en eut jamais de si jeune ni de si
vieille, de si laide ni de si jolie, de
si folle ni de si sage, de si faible ni
de si puissante.
— Ne vous ai-je pas déjà dit plus d’une fois, mon cher visir, qu’il n’est rien dans le monde que je déteste autant que les antithèses, si ce n’est les charades et les logogriphes ?
— Il est bien difficile de faire l’histoire de la Fée Gnosine dans un autre style.